Un tournage, ça se prépare...
Quel est le quotidien du vidéaste que je suis ? Filmer, monter, communiquer, démarcher, gérer la compta. Mais aussi… préparer ! Oui, préparer les tournages. Non pas remplir son sac de caméras et charger ses batteries. Non (même si ça en fait partie). Je pensais plutôt à la réflexion pré-tournage : l’écriture du projet.
La réussite d’une vidéo, j’en suis de plus en plus convaincu, se joue durant cette phrase de préparation. Avec trois questions auxquelles il faut répondre :
1-A qui s’adresse le film ?
2-Sur quel(s) support(s) sera-t-il diffusé ?
3-Quel est l’objectif de cette vidéo ?
Trois questions primordiales. Et un piège à éviter : vouloir tout dire en 2 ou 3 minutes. A moi d’inciter le client à se concentrer sur un message en particulier. A oublier les détails insignifiants, les chiffres qui engourdissent le cerveau.
Quand vous avez répondu à ces trois préalables, il est temps d’imaginer un scénario. C’est le moment de se poser encore de multiples questions : faut-il intégrer de l’humour ou se concentrer sur un format plus « classique » ? Dois-je intégrer des extraits d’interviews ? Une voix off ? Faut-il accepter d’y mettre du texte, des chiffres ? Comment ouvrir la vidéo pour accrocher le spectateur ? Comment la conclure ? Quelle musique intégrer ?
Vient alors le temps de l’imprégnation. En se rendant, dans l’idéal, sur les lieux du tournage. En rédigeant la longue liste des plans à filmer. Et en se posant de nouvelles questions ! Quelle valeur de plan utiliser sur tel ou tel plan : plan large, gros plan ? Plongée, contre-plongée ? Plan fixe ou en mouvement ?
En clair, dans 2 cas sur 3, avant de partir tourner une vidéo, j’ai déjà le montage en tête. Les images sont déjà inscrites dans mon esprit.
Ce temps-là, celui de la réflexion, de la préparation, doit bien entendu être compris dans le devis. Il est parfois difficile à quantifier pour le client. Il est pourtant indispensable. C’est un gage de réussite.
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